« C’est
la hass » si vous habitez en banlieue, vous avez dû au moins
entendre une fois cette phrase qui signifie "c’est la misère". Souvent, on l’utilise lorsqu’on demande ce que devient une
personne :
- « tu
racontes quoi ? »
- « rien c’est la hass » ce qui traduit
fondamentalement une absence d’activité, une routine maison dodo.
Une minorité se complait dans cette routine s’en contente d’autre
la subissent et essayent de s’en sortir : petit boulot, étude,
création d’entreprise, bénévole associative. La majorité essaye
de s’affranchir du quartier et de l’image de la banlieue négative
parsemée de clichés.
Crédit : Lasserpe |
Une caricature
brillante du dessinateur Lasserpe publié sur le blog « SUD
OUEST » résume le sujet abordé. Une caricature ou l’on
peut voir un jeune visiblement agacé, fatigué et triste, qui
n’arrive pas à quitter cette banlieue présentée comme un monde
engloutissant d’une complexité sans précédent pour y sortir. Sur
cette illustration on peut remarquer que la casquette du jeune homme
ressemble à un bonnet d’âne. De plus, ce jeune parle de manière
très populaire, mais ça ne traduit pas à mon sens qu’il est un
cancre. Je pense que cela traduit l’incapacité des zones
d’éducations prioritaires à fournir les mêmes chances scolaires
à tous les jeunes de banlieue. Cela
est dû à un manque de moyens par rapport à d’autre zones.
Afin
d’aider les jeunes de banlieue, pour trouver du travail, le
gouvernement a établi un projet : le plan "ESPOIR BANLIEUES »,
initié par l’ancienne secrétaire d’état Fadela Amara et
introduit par l’ancien président Nicolas Sarkozy le 22 janvier
2008, dont l'objectif global était la réduction des écarts entre
les quartiers considérés comme abandonnés et l'ensemble du
territoire. Présenté comme le "plan Marshall" des banlieues, le projet
a été vite abandonnées. La raison officielle ? Les fonds alloués
au projet n’été pas suffisants. Aujourd’hui, la plupart des
personnes ont cerné les problèmes et l’amélioration des
conditions dans les banlieues, passe par un financement et une aide
de l’Etat, avec une réelle application d’un plan "espoir des
banlieues".
Un Robin des bois
de 24 ans, sans emploi, détroussé par les préjugés, vivant dans
son HLM en F2 avec sa compagne et ses enfants au 9 éme étage, aurait pu résumer la situation en criant de son balcon « La
bourse ou la Hass ! ».
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