vendredi 4 novembre 2016

Il faut sauver le soldat « banlieue » !

 « C’est la hass » si vous habitez en banlieue, vous avez dû au moins entendre une fois cette phrase qui signifie "c’est la misère". Souvent, on l’utilise lorsqu’on demande ce que devient une personne :
- « tu racontes quoi ? »
- «  rien c’est la hass » ce qui traduit fondamentalement une absence d’activité, une routine maison dodo. Une minorité se complait dans cette routine s’en contente d’autre la subissent et essayent de s’en sortir : petit boulot, étude, création d’entreprise, bénévole associative. La majorité essaye de s’affranchir du quartier et de l’image de la banlieue négative parsemée de clichés.
Crédit : Lasserpe

Une caricature brillante du dessinateur Lasserpe publié sur le blog « SUD OUEST » résume le sujet abordé. Une caricature ou l’on peut voir un jeune visiblement agacé, fatigué et triste, qui n’arrive pas à quitter cette banlieue présentée comme un monde engloutissant d’une complexité sans précédent pour y sortir. Sur cette illustration on peut remarquer que la casquette du jeune homme ressemble à un bonnet d’âne. De plus, ce jeune parle de manière très populaire, mais ça ne traduit pas à mon sens qu’il est un cancre. Je pense que cela traduit l’incapacité des zones d’éducations prioritaires à fournir les mêmes chances scolaires à tous les jeunes de banlieue. Cela est dû à un manque de moyens par rapport à d’autre zones. 
Afin d’aider les jeunes de banlieue, pour trouver du travail, le gouvernement a établi un projet : le plan "ESPOIR BANLIEUES », initié par l’ancienne secrétaire d’état Fadela Amara et introduit par l’ancien président Nicolas Sarkozy le 22 janvier 2008, dont l'objectif global était la réduction des écarts entre les quartiers considérés comme abandonnés et l'ensemble du territoire. Présenté comme le "plan Marshall" des banlieues, le projet a été vite abandonnées. La raison officielle ? Les fonds alloués au projet n’été pas suffisants. Aujourd’hui, la plupart des personnes ont cerné les problèmes et l’amélioration des conditions dans les banlieues, passe par un financement et une aide de l’Etat, avec une réelle application d’un plan "espoir des banlieues".
Un Robin des bois de 24 ans, sans emploi, détroussé par les préjugés,  vivant dans son HLM en F2 avec sa compagne et ses enfants au 9 éme étage, aurait pu résumer la situation en criant de son balcon « La bourse ou la Hass ! ».

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